Comme nous
avons campé aux portes du Centre d’Interprétation Béothuk, nous serons parmi
les parmi les premiers visiteurs. Nous nous servons de notre passe annuelle, en
tout, il y a 11 sites historiques provinciaux. C’est notre deuxième, en visiter
3 rentabilisera notre achat.
C’est un
beau centre, on nous présente une vidéo ensuite on en fait le tour. Les
Béothuks, évitaient les européens. Ils ne faisaient pas de commerce avec eux.
Par contre, ils utilisaient des objets de métal, qu’ils transformaient pour
leur usage. Ils visitaient les ports de pêche, à l’automne, lorsque les
pêcheurs étaient retournés en Europe. Ces derniers laissaient des équipements
sur les lieux, tels des barques que les indiens brulaient pour s’approprier les
clous. Ce n’était pas bon pour les relations.
Un archéologue,
a trouvé le site en 1981, en cherchant un site de camping idéal. Un site bien
protégé dans une anse, plat près d’une rivière et assez près des ports de
pêcheurs européens. Il a reconnu les trous ronds sur le bord de la mer. Les wigwams
étaient en parti creusés dans la terre. C’était une façon de les isoler. Les
Béothuks étaient des chasseurs/cueilleurs, donc on a retrouvé des os de tous
les types d’animaux, incluant trois ours polaires qui ont dû dériver sur un
iceberg pour arriver ici.
Suite aux
conflits avec les européens et les maladies des blancs, les Béothuks ont subi l’extinction,
la dernière membre du groupe est décédée en 1829.
A l’extérieur
du centre, il y a un jardin des esprits. Ou les visiteurs peuvent faire de
petits montages et les accrocher aux arbres en signe de reconnaissance pour ce
peuple disparu. Il y a aussi un très beau sentier de 3 km qui nous conduit au
site archéologique. On peut constater que le site choisi pour le village était
exceptionnel. Sur le sentier, on a installé une statue d’une femme Béothuk.
Finalement une belle visite très instructive.
On quitte
pour Twillingate, la capitale mondiale des icebergs. C’est un petit village
touristique et de pêche. Le camping est archi plein, à cause des caravanes. On devra y faire du dry camping, c’est-à-dire
pas de service. Il pleut un peu mais le village est tout de même très joli.
Ici, tout est sur le bord de la mer, c’est très relaxant, mais il n’y a pas d’iceberg,
c’est un peu tard dans la saison. On peut voir que les locaux se préparent déjà
à l’hiver, il y a beaucoup de bois de chauffage. Demain, on planifiera en
fonction de la température.
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