La
température étant incertaine, il pleut, il fait soleil, nous décidons de ne pas
faire une longue marche sur le sentier des caps et de plutôt visiter les alentours.
Nous irons donc visiter L’Anse-Saint-Jean. A l’entrée du village il y a un
petit pont couvert qui date de 1929 et qu’on peut voir sur les billets de
1000$. Ce pont abrite l’exposition Couvr’Art,
une collection de tableaux d’artistes régionaux.
On montera
au belvédère de L’Anse-de-Tabatière ou une guide donne une présentation sur le
fjord. Encore une fois nous sommes les seuls. Cette jeune guide monte à la
statue deux fois semaine pour jouer le personnage du commis voyageur qui a fait
construire la statue. Un emploi qui tient en
forme.
C’est à cet
endroit que traverse la ligne d’électricité, c’est assez impressionnant de voir
les fils s’étirer au-dessus du fjord. L’Anse-Saint-Jean possède une très belle
marina d’où partent les kayaks. Il y a plusieurs années, nous avions fait le
voyage à pied de ce point jusqu’au Cap Trinité en deux jours et nous étions
revenus en kayak, en une journée avec le courant et les marées, un classique du
plein air Québécois.
Nous avons
la chance de faire la visite de l’église patrimoniale avec le professeur de l’école
locale. Encore une fois en solo et en profondeur. Nous avons pu visiter tous
les recoins de l’église. Le guide était un passionné de son église. Ces églises
de petits villages recèlent de trésors. Ici la garde paroissiale portait des
uniformes d’un rouge étincelant. L’église est construite avec des arbres géants,
des pierres et du mortier pour durer mille ans.
Une belle
journée ou on a pu relaxer.
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