vendredi 11 septembre 2015

Voyage en Alaska, Jeudi 10 Septembre 2015, Jour 102, Waterton Lakes National Park, Alberta.

Notre camping est situé dans le fond d’une petite vallée, c’est très bien ainsi car il vente énormément et ça brasserait. Sur le camping, il y a un autobus scolaire convertie en VR, et c’est particulièrement bien réussi.

Le Waterton Lakes National Park (Canada 1895) et le Glacier National Park (E.U 1910) ont été réunis en 1932 sous le nom de Waterton-Glacier International Peace Park. C’était le premier parc international de la paix. Ça célèbre la paix et bonne entente qui règnent le long de la plus longue frontière non défendue du monde, de même que l’esprit de coopération qui se réflète dans la gestion de la faune et de la flore sauvage, dans les programmes de recherche et de sauvetage, ainsi que dans la réalisation de programmes conjoints d’interprétation, de brochures et d’expositions.

Nous amorçons notre visite en allant voir l’enclos à bisons. C’est un très grand territoire clôturé ou on peut se promener en camion sur une petite route étroite. C’est plus une piste qu’une route. On retrouvera le troupeau de bisons à un des points d’eau. C’est une belle prairie originale ou dans le passé des milliers de bisons broutaient.

On a fermé une partie du parc pour refaire la route, ce qui nous obligera à changer notre plan. Donc on ira gravir le sentier Bear’s Hump. Ce n’est pas une très longue marche, total 2,4 km mais ça grimpe de 240 mètres sur 1,2 km. Du point d’observation, on a une vue extraordinaire des lacs, du village et de l’hôtel Prince de Galle. Le village compte 2,500 habitants, et est aménagé en fonction du tourisme. Le camping est en ville, C’est un beau site, mais il faut se prendre d’avance pour pouvoir y résider.

Les montagnes sur les côtés du lac ont de 3,000 à 4,000 pieds de hauteur et les lacs sont les plus profonds des rocheuses, jusqu’à 444 pieds de profondeur. Sur la montagne, il y a un spermophile à mante dorée, c’est un gros suisse sans rayure dans la face. Il est très charmeur, racoleur, un peu effronté et il fait le beau pour avoir des barres tendres. Malgré tout son charme, il ne faut pas le nourrir.

De retour sur le plancher des vaches on ira visiter l’hôtel Prince of Wales. Cet hôtel est un témoin de l’âge d’or de l’aménagement de stations de villégiature par les compagnies ferroviaires au Canada. Construit en 1926-1927, il était le seul centre touristique canadien d’une chaine établie par le Great Northern Railway. Ses balcons, pignons et toits élancés lui donnent l’aspect d’un chalet suisse géant et sa magnifique ossature intérieure en bois évoque toujours l’atmosphère rustique des auberges de montagne de l’époque.
Par son profil saisissant et son emplacement spectaculaire, c’est un édifice unique étroitement associé à l’histoire du parc national des Lacs Waterton. Comme tout bel hôtel de cette époque, il a une belle boutique cadeau avec tout un assortiment de vaisselle anglaise. Le personnel porte aussi le kilt.

Le village est très beau et on reviendra le marcher demain. Le parc est très beau, pas trop achalandé et nous profitions d’une belle température. On y trouve certaines des plus belles randonnées pédestres au monde. Trois des longues randonnées nous qualifient pour un Tshirt. C’est là que je m’ennuie de mon partenaire de marche, Roger Lange, en Arizona, nous avions dû escalader 6 sommets difficiles pour obtenir un Tshirt. A mettre dans notre bucket list.


C’est aussi dans ce parc qu’on a creusé le premier puit de pétrole de l’Alberta en 1902. Une autre belle journée et on récidivera demain.