Voyage en Alaska, Vendredi 4 Septembre 2015, Jour 96, Lake Louise, Alberta.

On quitte vers 9h et il fait 5 degrés Celsius, nuageux. On n’annonce pas une belle fin de semaine, c’est dommage car c’est le long weekend. Dans les Rocheuses, la température peut changer aux cinq minutes. On aura donc un peu de soleil et le parcours à travers le parc Kootenay pour se rendre à Banff est très beau.

Près de Radium Hot Springs, on verra la maison des milles façades, une création d’artiste un peu mélangé. Sur le trajet on fera un petit arrêt aux Pots of Paint, un site ou la boue contient des minéraux et qui sert à teindre les tissus. C’est là qu’on verra une toute petite caravane très bien faite pour un petit SUV, je pense que c’est un peu l’avenir pour les gens qui ne partent pas longtemps.

Partout sur la route transcanadienne dans le parc de Banff, on a construit des viaducs pour laisser passer les animaux sauvages. Ils sont très bien conçu, et surtout bien camouflé, je suis sûr que le gros grizzly  qui traverse la transcanadienne, ne réalise pas que le passage a été créé par l’homme.

Comme il ne fait pas très beau, on commencera par les lieux de visite qui ne sont pas affectés par la température. Notre première visite le Lieu Historique National Cave and Basin. C’est une source thermale dans une caverne, connue des indiens qui l’utilisèrent pendant des milliers d’années. En 1883, trois cheminots du Canadien Pacifique l’ont découvert par hasard.

Ils ont voulu développer le site mais comme beaucoup d’autres personnes voulaient s’en mêler la chicane a vite pris. En 1885, le gouvernement fédéral a décidé de prendre charge de la source et de créer le premier parc national du Canada. Ce site est considéré comme le berceau des parcs nationaux.

L’eau de la source parcoure un trajet de 3 km avant de ressortir en bouillant. C’est un trajet qui peut prendre des années. Un très long processus. La source abrite aussi un tout petit animal de la grosseur d’un pépin de pomme. C’est la physe des fontaines de Banff, c’est un tout petit escargot qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde.

On croisera un nouveau type de camper allemand. Banff est la ville situé à la plus haute altitude au Canada, soit 4,540 pieds. Lake Louise est un peu plus haut mais c’est un village. Banff a beaucoup changé depuis ma première visite il y a 50 ans. Mais je peux constater qu’elle a bien vieillie. C’est beau, propre et pas de gugusses. C’est plutôt chic, les boutiques, hôtels, restaurants sont de bons goûts. Il y a des millions de touristes qui y passent. C’est occupé toute l’année, ils ont l’une des plus longues saisons de ski au monde, de novembre à mai. La légion canadienne y est très bien située.

Avec la venue du train, les riches touristes du monde étaient très intéressés à cette source. Le Canadien Pacifique a donc bâti un grand hôtel pour les accueillir. Originalement l’hôtel a été construit en bois en 1888, mais a brulée en 1926. On l’a reconstruit comme un château en pierre. C’est un très bel hôtel et on encourage les touristes à aller y flâner, ce qui est particulièrement spécial et certainement unique. Notre fille Chantal, y a passé un été à travailler dans la boutique/dépanneur de l’hôtel. C’est définitivement le dépanneur le plus huppé qu’on ait vu sur notre voyage. C’est un superbe endroit, dans la nature, ou tout le monde semble très relaxe et ou le luxe d’une autre époque est très impressionnant.

On terminera notre journée par une visite à la maison mère de l’équipe nationale de ski de fond du Canada. Ce site situé dans un parc provincial de l’Alberta, à Canmore est superbement bien équipé, véhicules, chalets, pistes, champ de tir pour le biatlhon et surtout les montagnes tout autour. Juste à regarder le paysage, ça donne envie de skier.

On a été chanceux de d’obtenir le dernier site de camping disponible au camping du Lake Louise. C’est un beau site dans le parc, extrèmement grand qu’on partage avec un bus. Il devait neiger cet après-midi, mais finalement il n’y a eu qu’un peu de pluie. En regardant la météo à long terme, ça ne semble pas vouloir s’améliorer.

Donc on ne s’acharnera pas, on va passer à autre chose. On fera pour le mieux avec la météo. Il y a beaucoup d’autres choses à visiter dans le sud de l’Alberta et dans les États-Unis sur le retour.