Les nuits
sur le bord de la route sont toujours difficiles surtout si une personne à les
oreilles sensibles. Jean-Guy a fait une petite étude de trafic ce matin en
déjeunant, il passe 600 camions à l’heure devant nos caravanes
Nous
entrons dans une zone de montagne et on croise la fameuse ligne rouge dans les
descentes. C’est la ligne à suivre si on manque de freins. Elle nous amène
directement dans un grand bac de sable. C’est un bon système, ça aide surement beaucoup
le chauffeur paniqué qui n’a plus de freins et qui descend la montagne à grande
vitesse.
On a débuté
le nettoyage de l’autoroute, une première au Mexique. Ici les gens, depuis des
années, jettent leurs vidanges sur le bord de la route. Sur l’autoroute payante
40, il y a des poubelles bien identifiées. Les gens s’en servent et c’est l’autoroute
la plus propre que nous ayons pris au Mexique.
Nous sommes
dans la zone de migration du papillon monarque. Les papillons passent ici lors
de leurs voyages. Quand ils passent, les automobilistes doivent baisser leur
vitesse à 60 km/heure. Mon GPS a perdu sa voix, j’ai un moment d’inattention et
je sors sur une route secondaire. Le temps de revenir sur la bonne route, de
donner de nouveau une voix au GPS, Jean-Guy en profitera pour reposer un boulon
à son système de freins. Pour une raison inconnue, le boulon se dévisse et
disparait dans la nature, à régler au
Texas.
Nous aurons
3 contrôles militaires dont une fouille, c’est un peu normal car nous
approchons de la frontière américaine et on cherche drogue et immigrants illégaux
dans les véhicules.
Nous parcourons
485 kms en 9 heures. Nous passons 8 péages en 5h30 dont deux qui n’ont que 6
minutes de différence, pour un coût total de 103$ canadiens. C’est la plus
belle autoroute mexicaine et de loin la plus chère. Nous coucherons dans un PEMEX
à 20 kms de la frontière américaine. Nous aurons notre 5 à 7 entre les
caravanes. Je photographie un bel exemple des déchets des bords de route. Les camionneurs
pissent dans des bouteilles de coke et les jettent sur le bord de la route. Il
n’y a pas d’aire de repos au Mexique.
Nous rejoindrons
Marc à Bonaventure en Gaspésie pour lui souhaiter bonne fête. Ce sera notre
dernière utilisation du téléphone Mexicain. Demain nous passerons la frontière,
et nous dirigerons vers Harlingen sur le bord du Golfe du Mexique pour une période
de repos, administration et réparations. Tout le monde est bien content de revenir
dans un milieu qui s’apparente au Canada. On revient tranquillement dans nos
zones de confort.
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