C’est
lundi, ce sera un jour d’administration et de réparations. Je prends RV pour
faire souder les marches du VR, achète des vis, du propane et de l’essence pour
le camion. L’essence est bon marché au Texas, nous avons payé 1,26 $ canadien
pour un litre lors de notre dernier plein au Mexique, ici c’est 79 cents
canadien le litre. Claudette, Diane et Jean-Guy, iront danser dans un camping
voisin. Roger Lange, fera changer les pneus de sa caravane, et moi, j’aurai le
temps de retourner au Musée d’Iwo Jima.
On se
retrouvera vers 17h pour le 5 à 7 et nous irons souper Chez Stefano’s, un bon
restaurant italien voisin du camping. J’en ai profité pour mettre à date ma
carte de voyage pour le Mexique. Nous n’avons pas couvert tous les états, mais
on a quand même eu une bonne vue d’ensemble du Mexique colonial.
Le Musée d’Iwo
Jima est un petit bijou. C’est un musée complètement privé, aucun subside
gouvernemental, mais ou bon nombre de gens au cours des années ont contribué en
donnant ou prêtant des souvenirs de guerre. Il y a des armes, épées, sabres,
japonais. De belles photos aériennes du Mont Suribachi ou a été planté le
drapeau américain. Des uniformes de Marines, un drapeau Iraquien de la guerre
du Golfe, une bicyclette d’Iwo Jima et un drapeau japonais. La boutique de
souvenirs possède une excellente sélection de cadeaux militaires et une section
d’objets religieux.
On y trouve
aussi une copie de l’Acte de Capitulation du Japon, signé par un officier canadien
au nom du Dominion of Canada. Le plus intéressant est le film de 33 minutes qui
décrit la bataille. En gros les américains voulaient prendre l’ile pour s’en
servir comme point de départ pour les bombardements de du Japon. Pour les
japonais, cette ile est la dernière d’une série d’ile partant de la côte japonaise.
Un peu comme Key West pour les E.U. De ce point, ils avisaient Tokyo des groupes
de bombardiers qui passaient au-dessus de leurs têtes, ce qui permettait à Tokyo
de se préparer aux attaques.
Sur l’ile,
il y avait 23,000 soldas japonais, commandés par les meilleurs officiers,
terrés dans des galeries souterraines dont la plupart avaient 7 étages. Leur
mission, tenir l’ile. A la fin de la bataille, il ne restera que 1,000 soldats
japonais vivants. Il y eu presque autant de morts ou blessés du côté américain.
Notre
sortie au restaurant Stefano’s a été excellente. C’est un beau restaurant, ou
on peut voir les cuisiniers au travail, à travers une baie vitrée. Nous avons
commandé des 18 pouces, pour eux ce sont de petites pizzas, leur spécialité
sont des 30 pouces. On a bien fait, car on ne pense pas qu’on aurait pu rapporter
les restants, d’une 30 pouces, car le camion de Jean-Guy, n’a pas une boite de
8 pieds.
Une journée
bien remplie, demain nous irons visiter Padre Island, notre dernière chance de
voir la mer et possiblement de s’y baigner.
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