Caraquet
est un village de 4,200 habitants, fondé en 1758, à titre de Capitale de l’Acadie.
C’est le plus ancien établissement français au nord du Nouveau Brunswick. On
est en plein Festival Acadien de Caraquet. Leur fête nationale est lundi le 15
aout, c’est dommage qu’on doive quitter mais on a un traversier à prendre, pour
les Iles de la Madeleine.
Il y a donc
beaucoup de visiteurs, 1 plaque de voiture sur deux est du Québec. On visitera
donc le Village historique Acadien, le port de Caraquet et nous assisterons en
fin de soirée à un spectacle de musique traditionnelle.
Le Village
historique Acadien raconte l’histoire des acadiens que l’on surnommait les ‘’Défricheurs
d’eau’’, parce qu’ils avaient développé un système permettant de gagner du
terrain sur la mer. La période historique couvre de 1770 à 1949. Plus de 40
bâtisses originales ont été transportées sur les lieux et rénovées. Magasin
général. Chapelle, école, moulin a scie, maison du sénateur, garage. Pour l’hôtel,
on l’a reconstruit sur le site parce qu’elle avait brulée. On a retrouvé les
plans dans un dépotoir.
Lors de la
visite nous serons témoin des funérailles d’Hélène Babineau, jeune femme du
village. Elle sera exposée à la maison et enterrées dans le cimetière local
comme on le faisant en 1855. L’hôtel Château Albert date de 1909, est ouvert
aux visiteurs. On peut y demeurer pour 150$ par nuit. Ce n’est pas un prix de
1909, malgré qu’on bénéficiera des services de l’époque, mais on a ajouté le
WIFI, faut quand même en donner un peu pour le prix.
Il y a des
gens en costume d’époque dans tous les bâtiments. Ils sont d’excellents
ambassadeurs de l’époque. Ils travaillent 10h par jour. En plus d’informer les
visiteurs, ils font plein de tâches quotidiennes, comme nourrir les autres
travailleurs, pour ce qui est des dames qui gèrent les maisons. Les opérateurs
du moulin à scie coupent des madriers pour les réparations des maisons. Les
gens de métier font des démonstrations utiles c’est-à-dire qu’ils fabriquent
des items pour la vente dans la boutique souvenir. Le tonnelier par exemple
prend 2,5 heures pour fabriquer un baril, qu’on vendra 120$. Une maison en
particulier est très belle c’est celle du sénateur. Il demeurait à Bathurst et
sa demeure était électrifiée. En conclusion le système est bien rodé et tout le
monde est rentable.
Le port de
Caraquet est très moderne et construit en fonction des touristes. C’est un ensemble
de petites boutiques, restaurants, et une belle promenade. Le quai est moderne
et abrite plusieurs bateaux de pêche performants. On est loin du début des
années 70, lorsque le pêcheur construisait lui-même son embarcation. On croise
4 sympathiques dames de Drummondville.
En soirée
on assistera à un spectacle de musique traditionnelle, présenté par Évangéline
et Gabriel, les représentants de l’Acadie. Le groupe Ten Strings and a Goat
Skin, est un groupe de 3 musiciens de l’Ile du Prince Edouard. Trois jeunes de
souche acadienne dont les parents ne parlaient plus français depuis 3
générations. Ils sont allés à l’école française et chantent des vieilles
balades françaises, québécoises, acadiennes, celtiques etc. Ils utilisent une guitare,
un violon et un tambourin. Ils sont excellents et partiront pour une tournée au
Denmark, en Suède, en Alaska et aux USA. C’est bon de voir des jeunes se
réapproprier les coutumes de leurs ancêtres.
On aurait aimé
passer plus de temps à Caraquet et dans la péninsule acadienne. Le village est
prospère avec beaucoup de services pour les touristes. Il y a 3 grosses station
services, 3 campings, plusieurs restaurants, des particuliers et des chaines. Un
gros centre d’achat. Des boutiques de souvenirs et des musées. On pourrait
facilement y passer une semaine. A refaire.
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