Le jour du
départ approche et ça demande un peu de planification. Je passe donc au bureau
du CMTA, l’agence qui gère les traversiers et confirme ma réservation pour
mercredi soir. Il y a plusieurs personnes qui tentent de quitter les Iles,
elles n’ont pas de réservation et doivent se trouver une place sur le
traversier. C’est le temps de l’année ou beaucoup de gens quittent les Iles. Idéalement,
on doit réserver en début d’année, janvier ou février pour pouvoir voyager de
jour.
Le bureau d’informations
touristiques commence aussi à manquer de brochures touristiques. J’ai réussi à
obtenir une carte des circuits de vélo et de marche mais en anglais. Nous
passerons voir le camping du Gros Cap, ou nous avions tenté de réserver initialement.
C’est un site fabuleux, à condition qu’il ne vente pas. Nous avons tout de même
fait le bon choix, notre camping est bien situé dans le milieu des Iles et
protégé du vent par une grosse dune. Même protégé, on sent le vent brasser la
caravane. J’ai jasé avec un Floridien, qui vient ici depuis 19 ans, Il me
disait que les Iles c’est beau lorsqu’il fait chaud et soleil. Mais quand la
pluie tombe perpendiculairement au sol c’est l’enfer. On le réalise cet après-midi,
car il pleut averse avec un vent modéré.
Nous irons
visiter les quais de l’Étang du Nord, ou se trouve la maison de Julie Snyder.
Sa maison est construite sur un cap, avec vue sur l’océan de deux cotés. Je
suis sûr qu’il n’y a pas de mouche sur son terrain, car il vente à écorner des bœufs.
On a érigé sur le site un beau monument dédié aux pêcheurs. Il y a aussi ancré
sur la côte une demi cale sèche, c’est une espèce de gros navire ou on entre de
plus petits bateaux pour les réparer. L’autre partie est 5o km plus loin sur
une autre plage. Cette cale sèche a dérivée d’Halifax et s’est échouée sur les
Iles.
Il y a
beaucoup de boutiques de souvenirs, pendant que Claudette en fait le tour, je
marche dans le port et va admirer un superbe voilier. Comme il pleuvra en
soirée, nous irons voir un film au cinéma local. Les Iles possèdent de très
belles infrastructures, qui nous font réaliser que l’augmentation de la
population durant l’été joue un rôle très important. Il n’y a aucune autre
ville au Québec aussi étendue avec une population de 12,000 habitants aussi
bien équipée.
Une petite
parenthèse, un gros merci à Marc qui m’a encore dépanné avec l’internet. Le
réseau téléphonique est probablement sur utilisé et les signaux ne sont pas
forts, donc ce n’est pas toujours évident de compléter ce blogue.
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