J’ai réussi
à contacter les enfants par téléphone. Sur le camping, il y a un problème d’électricité,
et le courant fluctue et on a des pannes régulièrement. J’ai pensé pour un bout
de temps que mon beau téléphone mexicain à 20$ avait sauté. Mais il semble que
ça lui prend du temps pour se recharger. C’est une situation qui frustre
quelques campeurs américains. Mais, au Mexique, c’est le genre de chose avec laquelle
il faut vivre.
Je suis
passé à la banque pour la première fois. J’ai réussi à retirer des pesos. Comme,
il n’y a qu’une seule banque dans la ville, on doit s’organiser avec. Cela
fonctionne bien, mais on nous limite sur le montant de pesos qu’on peut
retirer. En fait, ici c’est comme au Canada, c’est 500$ canadien par
transaction, donc environ 7,000 pesos.
Il faut
acheter l’eau potable d’un marchand. Généralement, on livre hebdomadairement l’eau
au camping. Mais comme nous en manquions je dois aller au magasin. C’est super
bien organisé, le préposé lave l’intérieur et l’extérieur du contenant avant de
le remplir. Ça me coutera 70 cents, soit le tiers du prix à la maison et le
vendeur de Saint-Jean, ne fait que rincer le contenant.
La baie est
pleine de kite surfers, dans l’après-midi, il y a toujours un bon vent d’une
vitesse égale. A l’entrée de la ville, il y a un très beau monument pour accueillir
les touristes. Vous aurez compris que Los Barriles, veut dire Les barils. La
ville compte 1000 habitants, et possède une toute petite église.
Ici les
bateaux sont mis et sortis de l’eau avec des camions. Il y a des dizaines de
kite surfers sur la plage et dans la baie. Le plus surprenant c’est qu’il y en
a beaucoup qui sont des personnes de notre âge. J’ai trouvé une chambre pour
Marc, ici au camping. Il y a une petite chambre pour dépanner les campeurs qui
ne peuvent habiter leur VR temporairement. C’est à 20 mètres de notre caravane.
Le prix est excellent et on y trouve WIFI, TV, AC, frigo, ventilateur, grande
salle de bain avec douche, table et chaises et deux lits. Pour la vue sur la
mer, au prix qu’il paiera, il faudra sortir dehors, rien n’est parfait.
Jean-Guy et
Roger Lange ont lavé leur camion pendant que je faisais des commissions. Ça m’obligera
à faire de même, parce que maintenant ça parait drôlement plus que mon camion
est sale. Jean-Guy et Diane sont maintenant officiellement entrés dans le
camping et profitent des trois services. Ils sont nos nouveaux voisins.
Les
journées rallongent tranquillement, le tremblement de terre d’Acapulco, n’a pas
été senti ici, et il fait plus chaud. On attend les enfants, jeudi et on a bien
hâte de les voir.
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