Ce matin,
le soleil est revenu, tout est beaucoup plus beau, les couleurs ressortent.
Nous reprenons la route. Avant de partir, j’en profite pour poser le collant de
la Baja California sur ma carte d’Amérique du Nord, C’est mon premier projet de
retraite, visiter toute l’Amérique du Nord en VR. Ça fait 9 ans qu’on y
travaille et ça prendra 10 ans pour le compléter. Les premiers collants sont
sur le point de décoller, donc le message est là, il faudrait compléter ce
projet et passer à autre chose.
Nous
arrêtons faire le plein. L’entrée de la station-service est plutôt à pic. Le derrière
du VR de Roger Lange frottera légèrement et le bouchon de son réservoir d’eau
propre se dévissera. Heureusement qu’un proposé mexicain s’en apercevra. Roger
pourra le retrouver et le reposer, sans problème. Un petit détail, mais il
faudra surveiller les entrées des stations-services pour ne pas endommager le
dessous des VR. Perdre ce type de bouchon est presque catastrophique, car on ne
pourrait plus transporter d’eau. Plus d’eau pour la toilettes, la douche et les
lavabos.
La stations-services
prennent la carte de crédit, mais parfois ça ne fonctionne pas, il y a
incompatibilité avec certaines cartes et leur système, mais c’est aléatoire. La
carte de Jean-Guy ne fonctionne pas ce matin. Il faut toujours avoir un plan B.
A trois, cela nous prendra 30 minutes pour faire le plein et corriger ces
petites anomalies.
Nous irons
visiter La Bufadora (Buffalo Snort), c’est une projection d’eau qui peut
atteindre 24 mètres sur une pointe de terre. En fait ce sont les vagues qui
entrent dans un tunnel et qui ressortent en faisant le bruit des narines d’un
buffalo rugissant sur le point d’attaquer. C’est un phénomène intéressant, mais
le gros du show, c’est de se rendre sur le site. Il faut traverser un demi
kilomètre de vendeurs de souvenirs, de boisson, nourritures et pilules. Des autobus
y amènent des groupes de touristes de partout dans le monde. On croisera un
groupe de jeune femmes indoues, toutes plus jolies les unes que les autres.
Elles habitent la Californie. Claudette achètera un CD de musique de relaxation
d’un musicien maya. Ça sera très utile lorsqu’on traversera des chaines de
montagne sans garde-fou.
On passera
notre premier contrôle militaire. On nous fera passer sans inspection. Il n’y a
pas de rest area au Mexique, on trouvera un parking d’un restaurant sur le bord
de la route pour diner. La route est très mauvaise. Nous croiserons 3 levées de
fonds pour les ambulanciers des petits villages.
Finalement,
on aura pris toute la journée pour couvrir un peu plus de 230 kms. On a
rarement dépassé 80 km/h, 60 est la norme et 40 dans les villages. Beaucoup de
topes (dos d’ânes) dans les villages. On arrive vers 17h au Camping Los Olivos,
qui nous avait été recommandé par un américain croisé aux Etats-Unis.
C’est un
camping appartenant un une communauté religieuse canadienne, qui fait du
travail de missionnaire dans le coin. C’est très propre, bien aménagé. C’est
géré par un canadien et ça donne du travail aux gens locaux. On y offre les 3
services, et l’internet. Un canadien y passe l’hiver, pour moins de 140$
canadien par mois. Il a une petite caravane, des panneaux solaires. Il a accès
a des toilettes à eau courante, douche chaude et internet. J’utiliserai mon
téléphone mexicain pour parler avec Marc, on fera une petite session de réparation
d’ordi. J’ai un peu de problème avec l’internet. Donc si je ne suis pas au
rendez-vous un matin, soyez patient, je vous retrouverai éventuellement lorsque
l’internet fonctionnera.
En entrant
dans la caravane, on réalise que l’escalier est moins solide, il faudra
regarder ça demain à la lumière du jour, j’ai dû perdre quelques boulons en
chemin. C’est l’aventure mexicaine qui continue.
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