Nous quittons
le mur de l’entrepôt ou nous sommes campés pour 7h30. Je laisse Claudette et
Victoria au Tim Horton et je me rends au garage pour la réparation du cordon
électrique. A travers tout le bordel du lundi matin. Ils me répareront ça assez
rapidement et ça ne me coutera pas un bras. De plus, le propriétaire me donne
deux tasses isolées, publicité de leur garage.
Je passe
prendre les filles et 3 heures plus tard il y a encore une file de 50 véhicules
au kiosque de service à l’auto du Tim. On sépare le linge et on se prépare pour
le lavage. Nous gardons toujours des contenants de pilules avec des 25 cents dans
le camion. Des pièces canadiennes et américaines. Faudra changer nos contenants
car c’est maintenant 1$. Donc nous irons à la banque se chercher des pièces.
Claudette
fera le lavage pendant que moi et Victoria iront vidanger et remplir la
caravane. Ensuite nous irons visiter le Musée Militaire du Labrador, situé sur
la Base des Forces canadiennes 5 e Escadre Goose Bay. Cette base a été créé en 1941, par les
américains et les canadiens pour la chasse aux sous-marins et le convoyage d’avions
de combat vers l’Angleterre. Site stratégique, excellente température et accessible
de la mer en été.
De 1942 à
1945, 22,500 avions de combat sont passés par Dorval, Goose Bay, l’Écosse pour
se rendre en Angleterre. 1,100 aviateurs ont fait parti de ce Ferry Command, 500
sont morts dont 200 canadiens. En 1950, c’est le début d’entrainement à basse
altitude, il n’y a pas de réglementation et les champs de tirs sont plus grands
que certains pays d’Europe.
Durant la
guerre froide, début 1950, des radars sont installés près de la base. Les
américains y stationneront des bombardiers B47, des avions de chasse et des
avions tankers, ensuite ce sera des B52. Entre 1951 et 1965 les américains ont
bâti des installations pouvant soutenir 12,000 militaires et leurs familles.
Entre 1970 et 1975 les radars deviennent désuets. En 1976, Goose Bay devient
une base de support pour les gros avions transporteurs militaires.
En 1981,
les allemands viennent s’entrainer ici. Le terrain est très similaire au nord
de la Russie. Les hollandais et les italiens suivront. Le programme cesse en
2005. Aujourd’hui, la base sert à supporter les missions internationales, la
recherche et sauvetage et le développement du grand nord. Avec le grand nombre
de barraques ils peuvent accueillir des centaines de personnes. Beaucoup de
compagnies civiles se servent aussi des pistes.
La piste de
3,3 km fait aussi parti des pistes qui peuvent accommoder des vaisseaux, comme
la navette spatiale, en cas d’urgence.
Il y a aussi
le courant-jet (jetstream), courant d’air qui passe au-dessus de Goose Bay. Des
vents permanents de 400 km/h, d’ouest en est, vers l’Europe, qui aident
grandement les transporteurs aériens.
Il y a une
petite boutique Slipper’s & Things, qui a une très belle sélection de
souvenir inuits de très grande qualité à prix plus que raisonnables. Mais qui a
besoin d’une paire de mitaine en peau de castor, à Montréal.
Le mot de
Victoria : Je pars dans 2 jours.
Au Bureau d’informations
Touristiques, vous trouverez de très charmantes hôtesses qui vous renseigneront
sur la région. Un service impeccable. Une belle journée administrative, demain
on termine les visites et on couchera à l’aéroport, car Victoria prend son vol
mercredi matin 6h15.
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