Il a fait
froid la nuit dernière. J’ai mis le thermostat à 55 degrés F, avant de me
coucher, et la fournaise est partie à partir de 4 heure du matin. Ce midi, il
faisait 10 degrés Celsius, à Fermont et 38 à St-Jean plus humidex. On ne s’ennuie
pas de la chaleur, mais on se passerait bien des moustiques.
Juste avant
d’arriver à Fermont, nos téléphones se remettent à fonctionner. On a le
sentiment qu’on revient dans le monde moderne. Fermont est une jolie petite
ville avec un mur écran, le premier en Amérique du Nord. Il n’y a qu’un seul
camping, il est plein de beaux et gros VR, mais il n’y a personne. Tous les
propriétaires travaillent à la mine. Les femmes travaillent aussi, et les
enfants doivent être au camp de jour. Il y aura un peu plus de vie à partir de
l’heure du souper.
Nous irons
faire un tour, en ville, avec 3,000 de population ce sera vite fait. On passe
au bureau d’information touristique pour réserver notre place pour la visite de
la mine de demain matin. Tout est annulé, car il n’y avait pas assez de monde.
En fait au camping nous sommes 4 VR de voyageurs, dont un de Floride. Il a dû
prendre le mauvais tournant et il cherche probablement encore des palmiers
parmi les épinettes noires.
A l’entrée
de la ville, il y a un gros camion. Le no 172, un monstre de 190 tonnes. Entre
1988 et 2005 ce camion a battu un record mondial. Il a fonctionné pendant
105,630 heures et a transporté 34 millions de tonnes de minerai. Et moi qui
pensais que j’avais un gros pick-up.
Le mur a
été dessiné par des architectes suédois. Il est long de 1,3 km. Il protège la
ville des vents dominants du nord. Au milieu, il est de 5,5 étages, ce qui lui
permet de protéger 300 maisons. Le mur lui-même abrite 344 logements, les
services communautaires, scolaires, municipaux, de santé et loisirs (piscine et
aréna) ainsi que le centre commercial et l’hôtel. On pourrait y vivre sans
jamais sortir dehors.
On y fera
une petite épicerie. J’y trouve une paire de lacets, chose que je ne traine pas
dans mon kit de réparation. Au retour, on prendra tous une bonne et longue
douche. Nous venons de passer deux jours en camping sauvage et ce matin, on
commençait à manquer d’eau.
Nous jouons
toujours 3 parties de Skip-Bo. A date, Claudette et Roger mènent avec 10 gains,
Victoria suit de près avec 9. A suivre. Demain, journée de congé, nous irons
marcher sur la montagne voisine de la ville et ferons probablement un peu de
kayak en après-midi.
Le mot du
jour de Victoria : Il fait frette.
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