Les nuits
sont fraiches, nous mettons le chauffage, 9 degrés Celsius, aujourd’hui, le thermomètre
ne dépassera pas 13 degrés. A Saint-Jean, on annonce plus de 40 degrés. Les
gens d’ici prendraient bien quelques degrés. Ce matin, j’aurai une petite
session de dépannage avec Marc. Ce qui me permettra de mettre à jour le blogue.
Merci à Marc, sans lui, il n’y aurait pas de blogue.
Aujourd’hui,
nous irons visiter le phare de Point Amour, le deuxième plus haut au Canada, après
celui de Cap Desrosiers, en Gaspésie qui est 3 pieds plus haut. C’est une
région avec de belles plages, les bateaux de pêche sont très actifs dans les
baies. Ils travaillent souvent en paire, et tournent en rond. Mais, quand ils
se vident, on réalise qu’ils ne tournent pas en rond pour rien.
Nous
croisons un couple de hollandais, avec un très joli petit VR. C’est un VW 4x4
diésel avec une autonomie de 800 km. C’est le modèle California. C’est probablement
l’un des plus pratiques que nous ayons croisés.
Il est
possible d’acheter un passeport pour les Provincial Historic Sites. Le coût est
minime, 15$ par personne. Il y a 12 sites et ça coûte 4$ pour les ainés. Comme
nous en visiterons au moins 8, on rentabilisera notre investissement.
Le phare a
été construit entre 1854 et 1858 pour guider les vaisseaux dans le Detroit de
Belle Isle. Il est haut de 35 mètres. Il est construit avec des blocs de pierre
sculptés à la main, pris directement sur le bord de la mer. Il est rond et le
mur est de 6,5 pieds d’épaisseur à la base et 4 pieds au sommet. Il n’a jamais
bougé, même avec des vents de 200 km/h. Les blocs sont pleins de fossiles. La
lentille a été construite à Paris et peut projeter la lumière jusqu’à 30 km.
Attaché au phare, il y a une grande maison, elle aussi construite en blocs de
pierre et recouverte de bois peint en blanc. On y présente une très belle
exposition sur l’histoire locale et une jeune préposée fabrique des bracelets
avec notre nom en code morse. Nous en faisons faire un pour Victoria.
Au
Labrador, il est difficile de trouver une source de propane. Ici, le seul
vendeur de propane est à L’Anse-au-Loup, mais comme c’est samedi, il est fermé
depuis midi. On devra repasser lundi matin.
On se
rendra faire une reconnaissance du port de Blanc Sablon d’où part le traversier.
Le traversier est terre-neuvien et le port québécois. Mais le traversier
fonctionne sur l’heure de Terre-Neuve. Encore une fois, on manque notre coup,
le traversier vient de partir et les employés aussi. On reviendra demain pour
confirmer notre réservation. Car nous avons essayé par téléphone et la dame qui
répond d’habitude est malade. En principe, on traverse lundi.
Il y a une
grosse ferronnerie dans le village avec beaucoup d’équipement pour VR, Mis pas
de boyau de vidange, donc, je ne suis pas le seul à perdre son boyau. Je ne
suis pas par contre démuni, car j’en ai un deuxième. Le village de L’Anse-Au-Clair,
compte 192 habitants, donc ça ne swing pas beaucoup le samedi soir. Au bar de l’hôtel,
il y a deux dames qui jouent aux darts. La grosse activité, c’est un joueur d’accordéon
local qui joue dans la petite église centenaire convertie en centre d’information
touristique. La place est pleine, touts les gens d’un voyage en bus de l’âge d’or
y sont, de même que quelques locaux. Le chauffeur du bus, est aussi musicien.
Le spectacle est excellent, on peut chanter, les cahiers de chansons sont
fournis. Ce qui est surprenant, c’est que c’est absolument gratuit. On ne passe
même pas le chapeau. Cette activité a lieu tous les samedis soir. Retour à la
caravane pour 22h. l’âge d’or ça se couche tôt.
Demain, on
se rendra au bout de la route 138 du coté du Québec, et on devrait pouvoir
confirmer notre réservation pour traverser sur l’ile de Terre-Neuve.
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