Il a venté
très fort toute la nuit. Il fait 13 degrés Celsius ce matin et ça montera jusqu’à
23. Nous visitons le centre municipal nommé Selma Barkham. Sa mère était une
des filles du seigneur Joly de Lotbinière. Cette historienne a fait des
recherches dans les archives basques, espagnoles et françaises, ce qui lui a permit
de reconstituer l’histoire canadienne entre Jacques Cartier et Champlain. Suite
à ses recherches, elle a pu retrouver les sites utilisés par les basques tant
au Labrador qu’au Québec. Parcs Canada n’avait plus qu’à aller y fouiller.
Le centre
présente une belle exposition sur le Right Whale, ainsi nommée parce que c’était
la bonne baleine à chasser. Elle était lente, 9 km/h donc facile à poursuivre
pour les rameurs en chalupa. Elle flottait mieux parce qu’elle était plus grâce
et donc donnait plus d’huile.
Ils ont un
squelette vieux de 400 ans, retrouvé au fond de la baie. C’est unique au monde.
On arrête au camping provincial Pinware, pour vidanger et faire le plein. Il y
a encore beaucoup de pochettes de neige sur les bords de la route.
Nous irons
ensuite visiter le monument funéraire d’un enfant décédé il y a 7,500 ans. Le
plus vieux en Amérique du Nord. Nous croiserons un gros ours qui se sauve avant
que j’aie pu prendre sa photo.
Nous terminons
finalement la traversée du Labrador en s’installant à L’Anse-Au-Clair, à 5 km
du traversier. La traversée de la TransLabrador aura été finalement plus facile
qu’anticipée. Nous avons perdu/endommagé quelques items. Perdu 1 heure et
ensuite ½ heure dans l’est du Labrador. Perdu mon tuyau d’égout qui est sortie
de son tuyau d’entreposage. La penture d’une tablette d’appui dans la cuisine s’est
cassée. Une coupe de vin s’est brisée et finalement juste avant d’arriver, j’ai
arraché une patte de stabilisation derrière la caravane, en traversant un site
de construction. C’est semblable aux dommages subis en Basse Californie, au Mexique.
Nous avons aussi consommé une bonbonne de propane ce qui est normal. Une
bonbonne de 30 lbs dure environ 3 semaines. C’est la même durée pour une barre de savon.
Je retourne
le téléphone satellite, ça fait une semaine que nous le transportons, heureux
de ne pas avoir eu à l’utiliser. Finalement c’est vrai ce qu’on dit sur le Labrador :
Labrador the big land, c’est immense, c’est très beau et sauvage, très vert pas
de trafic, c’est frais et plein de bibittes et pick up.
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