vendredi 12 janvier 2018

Voyage au Mexique, Jeudi 11 Janvier 2018, Jour 72, Topolobampo, Mexique.

Nous avons tous très bien dormis avec le bruit des vagues. Ce matin, le vent est fort, c’est de mauvais augure pour la traversée. Nous avons environ 250 kilomètres à parcourir sur la Mer de Cortez, une traversée de 6,5 heures. Les traversiers sont immenses, ils transportent principalement des remorques, vides qui retournent sur le continent.

Ils embarquent tous les voyageurs ensuite ils finissent en remplissant de remorques vides. Sur le retour, ces remorques seront pleines et approvisionnent la Baja, surtout les grands hôtels. Nous serons les premiers embarqués, donc nous serons les derniers à sortir. Nous sommes maintenant sur le chemin du retour, à date, j’ai parcouru 9,600 kms.

Le California Star est un beau bateau, avec une grande salle de spectacles avec bar, une belle salle à manger et au moins six étages. Les chauffeurs qui embarquent les remorques, sont des pro, ils roulent aussi vite que des livreurs de pizzas. Le traversier possède même sa propre piste d’atterrisage pour hélicoptère.

Le départ se fait à l’heure prévue, soit 14h30. Nous croyons avoir des billets pour le souper, mais après vérification, c’est pour le diner. Le comptoir ferme à 14h30 et nous passons à 14h15. Par contre, il reste beaucoup de nourriture. En y pensant bien, ça fait du sens, car avec un estomac plein, on a moins de chance d’avoir le mal de mer. De plus, c’est facile de servir un repas avant que le bateau ne se mette en marche, surtout dans une mer déchainée.

C’est venteux, mais les vagues ne seront pas plus hautes que 5 à 6 pieds. Nous passerons devant notre dernier camping. Hier on voyait le bateau passer à partir du camping, aujourd’hui c’est l’inverse. La traversée s’effectuera quand même très bien, un seul membre de notre groupe sera malade. Nous assisterons au coucher du soleil.

On présente des artistes au bar, mais les jeunes mexicains sont plus enclins à faire ce qu’on faisait il y a 50 ans. Remplir des tables de bières. Nous arrivons en pleine noirceur, à 21h. Nous serons débarqués pour 22h. Durant la traversée toutes les remorques sont chainées au plancher, pour nous de simples blocs pour barrer les roues, Ma remorque et camion pèsent 8700 kilogrammes, il y a peu de chance que ça bouge.

Nous ne pouvons coucher dans le port, il n’y a pas de place avec toutes les remorques vides. On nous suggère d’aller au motel le plus près, le motel Marina. Roger Lange a accroché le tuyau de son réservoir d’eau en sortant, il perdra le ¾ de son eau avant d’arriver au motel. On bouche la fuite avec un sac de plastique et on se stationne au motel. On doit cependant quitter avant 7h demain matin. Des autobus viendront chercher leurs clients.

C’est la plus longue et fatigante journée de notre voyage, mais tout de même une très belle expérience.



































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