On ira porter notre lavage à la lavanderia pour 8 h. Comme on ne pourra pas le récupérer avant demain, on devra rester ici une journée de plus. J’ai perdu mon téléphone, Roger et Jean-Guy m’aideront à le trouver. Jean-Guy sera dans mon camion, moi dans la caravane et Roger me téléphonera. Je le retrouve rapidement sous ma trousse de toilette.
La réception n’est pas tellement bonne ici. Je réussis à parler à ma cousine Jeanine au Canada, mais ne rejoint pas mon frère Guilbert, en Floride. C’est aujourd’hui son anniversaire et je lui en souhaite un très bon. Je contacte aussi Verizon, aux États-Unis, pour payer ma facture d’internet. Lisette la cousine de Diane et Claudette nous rejoint sur Messenger et nous pouvons planifier notre visite chez elle en début de semaine prochaine.
Il y a un bris d’aqueduc, et nous devons remplir nos réservoirs de caravanes avant qu’on coupe l’eau. Finalement Jean-Guy et moi ne pourront partir visiter l’Estrella del Mar, un complexe de Golf, Condos et Beach Resort, qu’en début d’après-midi. Jean-Guy cherche un endroit avec terrain de golf pour son neveu. Il y a toujours des groupes de cavaliers dans le secteur. Nous en profitons pour faire notre réserve d’eau potable, il nous en coute 35 cents canadiens pour 3 gallons d’eau.
L’Estrella del Mar est un superbe complexe hôtelier, ou l’on peut louer ou acheter des condos. Il y a aussi possibilité d’acheter un terrain et d’y faire construire sa maison. Une gentille responsable nous en fera faire le tour en voiture de golf. Elle parle très bien l’anglais et a tout son temps. Nous visiterons les condos à 1 et 2 chambres. L’immeuble des condos est sur 5 étages et possède un ascenseur. Les condos sont grands, luxueux, bien aménagés et comprennent une laveuse/sécheuse, et ont tous une vue sur la mer.
Il y a une belle grande piscine, une superbe plage et un hôpital pour tortues. Des aigles fréquentent le terrain de golf. L’hôtel possède un bar à sushis, une belle salle à manger, et on bar. Finalement on en conclut que ce serait un bel endroit pour passer l’hiver le jour ou on n’aura plus la bougeotte. On pourrait jouer un 18 trous le matin, un peu de piscine et lecture l’après-midi.
Les seuls inconvénients, le président du Mexique vient y passer ses vacances et pour le terrain de golf, on y organise des tournois pour qualifier les joueurs de la PGA. Bon, on pourrait s’ajuster, car il n’y a rien de parfait dans ce monde.
Les jeudis, dans un restaurant familial près de notre camping, il y a un 3 à 7 avec buffet, all you can eat, et un orchestre jouant des chansons des années 60. Le plancher de danse est en sable, et tout le monde danse pieds nus. La foule est en forme bien que grisonnante. La chansonnière qui remplace l’orchestre durant les pauses est particulièrement bonne. Notre table est sur la plage et nous devons la partager avec des oiseaux qui mangent nos natchos, et des chiens qui viennent s’installer sous la table en espérant qu’on les nourrira. Comme d’habitude, il y a toujours un beau coucher de soleil sur le Pacifique. La journée a débutée avec quelques gouttes de pluie, traumatisant, c’est la quatrième fois dans notre voyage que cela arrive. Heureusement ça ne dure que quelques minutes. Quand on se compare au Québec, on se console.
Demain on récupère notre linge et on reprendra la route samedi.
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