Voyage au Mexique, Jeudi 4 Janvier 2018, jour 65, Los Barriles, Mexique

C’est le jour du grand départ, plusieurs campeurs qui connaissent les enfants viennent les saluer. La plupart connaissent les conditions météo du Québec et en informent les enfants. Comme si on avait besoin de savoir qu’on s’en retourne dans une tempête de neige. L’aéroport se trouve à une heure du camping. Contrairement au 28 décembre, journée de leur arrivée, Il n’y a pas foule, c’est tranquille; le rush des fêtes est passé.

Comme ils voyagent sur espace disponible, il y a toujours un risque. Dans le cas présent, il y a 3 places de disponible pour le vol direct vers Montréal. Si ça ne fonctionne pas il y a un vol pour Regina qui n’est pas nécessairement en banlieue de Montréal et finalement un vol pour Toronto. Ils sont chanceux, ils embarqueront sur le vol direct de Montréal. Nous en recevrons la confirmation par courriel à notre retour au camping.

Nous profitons de notre séjour en ville pour aller au Walmart, faire un peu d’épicerie et recharger mon téléphone cellulaire mexicain. Je rachète un forfait 33 jours, appels illimités au Canada, Etats-Unis, Mexique pour la modique somme de 17,50 $ cdn. De plus la beauté de ce système c’est que c’est simple. Je passe à la caisse, paie pour le forfait. La caissière enregistre mon numéro de téléphone dans sa caisse, la caisse est connectée avec la compagnie de téléphone et cette dernière rajoute 33 jours à mon forfait. Tout est automatique.

Au Mexique, les forces armées travaillent de concert avec la police. Nous croisons des camions de police avec des marins militaires lourdement armés dans la boite du camion. De retour au camping, je dois faire remplir une bonbonne de propane. Le système est aussi simple que le téléphone. On inscrit son nom sur la bonbonne, le nom du camping et on remet ça au prépose avec 350 pesos, (un peu moins de 25 $ cdn) et la bonbonne nous reviendra demain matin. Une bonbonne dure environ 15 à 20 jours.

J’accompagnerai Roger Lange au village afin de trouver quelqu’un qui pourrait changer ses ressorts de caravane. On trouve un fabriquant de brique, un chien qui ramène, seul, les chèvres au rancho, des cyclotouristes mais pas d’atelier pour faire le travail. C’est au camping qu’on trouvera le mécano qui fera le travail. Un employé du patron qui fait de tout.

Le mécano mexicain, travaille avec le minimum de sécurité, les pieds nus sous la caravane. Roger Lange a attaché le camion à la caravane pour lui garantir au moins que tout ne s’effondra pas sur lui. Et tout ça, ça se passe avec une galerie de spectateurs qui prennent une bière.

En fait, on s’en faisait à tort pour la sécurité du mécano mexicain. Le danger n’était pas sous la roulotte. La chaise de Roger Lange, se renversera vers l’arrière et Roger se ramassera les 4 fers en l’air, au grand plaisir de la galerie. Et on dira ensuite que le camping ce n’est pas un sport extrême.