Aujourd'hui, nous irons tous les 6, dans le camion de Jean-Guy, à Tullum. C'est le temple le plus visité du coin. Une autoroute s'y rend et tous les touristes blancs, frais sortis de l'avion s'y rendent. Ce n'est pas le plus spectaculaire des sites, mais sa position sur le bord de la mer des caraibe le rend plutôt intéressant. Le temple El Castillo trône au-desus d'une falaise dominant la mer des caraïbes. Les marins mayas s'en servaient pour s'orienter et se frayer un chemin parmi les récifs. Les premiers explorateurs espagnols vinrent s'y écraser. Aujourd'hui, il y a un catamaran qui suit la même route maritime que les mayas d'il y a 600 ans.
Cette cité n'a pas connu la famine, à l'encontre des autres cités mayas qui au cours des années appauvrissaient la terre et en diminuaient automatiquement la capacité de produire du maïs; les mayas de Tullum allaient à la pêche.
Sous les falises, il y a une belle plage où arrivaient tous les commercants. Ils venaient d'aussi loin que le Bélize et le Guatemala. Pas compliqué, il suffisait de suivre la cote et on arrivait à Tullum. Aujourd'hui c'est un site de prédilection pour se baigner lors de la visite.
Sur l'aller, on se fera vérifier par les militaires. Ce sera la première fois pour Jean-Guy. Cela arrive généralement à Roger Lange; ce qui nous fait conclure que c'est de la faute de ce dernier. Le sergent nous autorise à les photographier.
A la sortie de Tullum, on fera un special Jean-Guy. C'est-à-dire qu'on lunchera dans un stand à tacos. Sur le retour on arrêtera à Paa Mul pour visiter le plus gros camping du coin. C'est un peu le camping de Ste-Madeleine, sur le bord de l'autoroute 20 entre Montréal et Québec, mais style mexicain. Comme à Ste-Madeleine, les gens s'installent pour la vie. Ici, on batit d'immenses palapas, on y emmure les VR, souvent d'énormes unités , on se batit un patio en céramique, une cuisine extérieure, douches/toilettes et au deuxième étage une chambre pour les visiteurs. Aux 10 ans, il faut refaire le toit de chaume. C'est un peu trop flyé pour moi.
De retour sur la route, on se fera inspecter deux autres fois par l'armée et la marine de de guerre, C'est maintenant prouvé hors de tout doute, que c'est la faute de Roger Lange.
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