Nous sommes
au restaurant pour 7h30, nous sommes les premiers clients, les mexicains sont
gelés et restés au lit. Il fait
effectivement très froid, il a gelé la nuit dernière. On nous sert une espèce
de gruau aux ananas, des œufs brouillés avec tortillas et fèves mexicaines, c’est
très bon et surtout cela nous réchauffe.
Comme nous
partons vers 9h, nous irons marcher un peu en ville. Les indiens tarahumaras se tiennent au soleil.
Nous ferons notre traditionnelle photo avec les lettres de la ville et
visiterons le parc central de la ville. On y a installé de très jolis bancs.
Nous avons
une petite van avec un guide privé, Xavier, il parle un peu anglais et je parle
un peu espagnol et on s’arrangera très bien durant toute la journée. Notre
première visite la statue d’un indien tarahumara à l’entrée de la ville.
Ces
indiens, se sont réfugiés dans les montagnes, il y a 400 ans pour fuir les
missionnaires. Ils restent à l’écart, vivent en autarcie dans de petites
communautés paysannes. Les femmes fabriquent de très jolis paniers et autres
souvenirs qu’elles vendent aux touristes. Ils ont gardé leur façon de vivre et
utilisent 250 variétés de plantes pour se nourrir et se guérir. Ils sont très
pacifiques.
Ils sont
aussi connus sous le nom raramuri (coureurs), ce sont d’excellents coureurs de
fond. Le sport traditionnel de la tribu est le rarajiri. Des coureurs en
sandales, fait à partir d’un morceau de pneu, attaché avec des lanières en
cuir, poussent une balle en bois sur des distances énormes dans la montagne. Ces
matchs peuvent durer plusieurs jours.
Ce sont des
chasseurs très endurant qui peuvent poursuivre leur proie jusqu’à ce que l’animal
soit à bout de forces. Ils sont très forts et les espagnols en avaient fait des
esclaves pour travailler dans les mines et transporter de lourdes charges ou
les mules ne passaient pas.
Certains
vivent dans des cavernes et ils ont su préserver leur style de vie plus que n’importe
quelle communauté indienne en Amérique du nord. Les indiennes sont bien
habillées à l’exception de leurs sandales sans bas.
Nous irons
visiter une de ces cavernes ou vivent une famille depuis des générations en
fait depuis plus de 700 ans. La grand-mère
à 78 ans, mais elle a l’air d’en avoir 100. Ça semble confortable, c’est bien
chauffé et tout le monde à l’air heureux, ils vendent des souvenirs. On achètera
leurs galettes qui sont en fait très bonnes.
On visitera
le rocher éléphant, le rocher tortue, des formations de roches étranges. Sur le
bord de la route, une femme fait sa lessive dans une brouette près d’un
ruisseau. Ce matin les ruisseaux étaient gelés. On arrête voir le lac Arareco,
un joli lac en forme de fer à cheval. Les chutes Cusarare sont les prochaines sur
notre liste. Elles sont hautes de 30 mètres. Le débit est très léger à ce
temps-ci de l’année. On se rendra à leur base, 250 marches. C’est très joli et
on passera à travers de nombreux kiosques gérés par des mères avec leur enfant.
Xavier, nous montrera un vidéo des chutes à leur meilleur. La piste pour s’y
rendre est difficile, le camion passe à travers des ruisseaux, les enfants
poussent les autobus et s’agrippent à notre camion. C’est un grand terrain de
jeux pour eux.
On se rend
en territoire indien, visiter la mission San Ignacio, une église typiquement
indienne construite en 1746. Elle n’a pas de banc et un seul saint devant, pas
de christ. C’est un territoire de ranch pour les tarahumaras. On y trouve
toutes sortes de formation de rocs, des chichis (seins) des bisabirichis
(pénis). On visitera la vallée des honjes (moines) et on grimpera voir leur
canyon.
Il y a
aussi des champignons et des grenouilles en roc. De retour à Creel on visite le
magasin de souvenirs, une coopérative pour aider les indiens. Creel à deux
églises et une belle place centrale. Il y a beaucoup de chiens dans le village,
généralement affamés On croise deux femmes tarahumaras qui portent les sandales
traditionnelles malgré le grand froid.
Ce tour
guidé nous a permis de visiter les alentours de Creel très efficacement. On a
pris de longues marches et on reviendra à l’hôtel exténués. On se couchera de
bonne heure, Demain, on descendra dans le canyon pour visiter Batopilas. En 4
heures de camion, on passera de l’altitude de 7000 pieds à 1400 pieds et du gel
à une température tropicale.
1 commentaire:
Ils font aussi de jolis violons comme celui que nous avons sur le mur dans notre sal a manger.
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