Nous
quittons à 8h, pour un long trajet, 306 km. Mais en prenant l’autoroute
payante, ça ne devrait pas prendre plus de 5 heures. Pour prendre l’autoroute,
nous devons nous diriger vers Guadalajara. Roger Lange est le chef de la caravane
aujourd’hui. Son GPS a des ratés, il manque les sorties vers l’extérieur de
Guadalajara, nous nous dirigeons directement vers le centre-ville, d’une
mégapole de 4,3 millions d’habitants, un très mauvais feeling avec 3 grosses
caravanes.
Roger réussit
à prendre un retorno et finalement on se retrouve sur la bonne autoroute et
dans la bonne direction. C’est notre première expérience sur l’autoroute
payante. Elle est belle, et on peut rouler 100 km/h, ça fait changement des
routes à topes. Par contre, ce n’est pas donné, il nous en coutera 42 $ Cdn
pour parcourir 150 kms. C’est le prix à payer pour avoir la paix et la
sécurité.
On entre
dans l’état de Michoacan. Notre confiance dans le GPS est minime aujourd’hui.
On sort donc de l’autoroute avant que le GPS nous l’indique, On prend une
sortie en fonction des signes sur l’autoroute. Ça cause un petit problème,
Roger est dans la mauvaise sortie du péage, les gardes doivent tasser les
barrières pour le laisser sortir. C’est notre première erreur, nous aurions dû nous
fier au GPS et sortir 15 kms plus loin.
La petite
route est mauvaise et on croise une très grosse opération de la police
fédérale. Pas question de prendre des photos, dommage. Il y a des autos et
camions de polices et des dizaines de policiers armées jusqu’aux dents sur au
moins ½ kilomètre.
Nous nous
arrêtons dans un beau petit PEMEX pour faire le plein, diner et faire une
pause. Deuxième erreur, dans les montagnes, on décide de ne pas suivre les
indications du GPS qui nous indique de contourner un petit village. Nous
croyons qu’il a vraiment perdu le nord.
On
traversera le plus étroit petit village de notre voyage. Les caravanes frottent
les toitures des maisons. On frôle les voitures au point de faire partir les
systèmes d’alarmes et dans certains cas de replier leurs miroirs. C’est le
cauchemar total, heureusement que le village à moins d’un km de longueur. On dépasse les 6,000 pieds d’altitude et on
traverse de petits hameaux, un en particulier, la garde paroissiale fait une
collecte de fonds. Les paysans sont sur la route habillés en guenilles, avec une
mitraillette sur l’épaule, tout le monde donne.
On traverse
un joli petit village qui organise un festival international de la guitare. Tout
ce branle-bas combat, sur ces routes de montagnes à des conséquences. Jean-Guy
endommage son attache de caravane. Elle est désoudée en partie et la caravane s’affaise
lentement sur la boite du camion. Dans la mienne, une porte d’armoire se
désagrège, à force de brasser, la colle ne tient plus. On arrive finalement au
camping sains et saufs.
La morale
de la journée, est qu’il faut faire confiance au GPS, malgré ses limites dans
les grandes villes. Quand on doute ou fait trop confiance au GPS, les pires
choses peuvent arriver. Le site de camping Hôtel Pie de la Sierra est très
joli. Bon marché mais on n’e l’a pas entretenu depuis un bon bout de temps. L’électricité
ne fonctionne pas bien. La pression d’eau est faible et il n’y a pas d’égout.
Avec nos génératrices et l’accès à l’hôtel. On devrait s’en sortir assez bien.
Demain, nos
priorités seront de faire réparer l’attache de la caravane de Jean-Guy et
possiblement faire recoller mes portes d’armoire. Ça ne devrait pas être trop
difficile car on est dans un pays de constructeurs de meubles.
Nous
resterons ici, 4 nuits et possiblement plus si nécessaire. Il y a des choses
étonnantes à visiter dans ce coin de pays. Et c’est l’aventure avec un grand A
qui continue.
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