Aujourd’hui,
nous partons avec nos deux chauffeurs et SUV explorer une nouvelle partie de
Mexico. Ça nous prendra 2 heures pour traverser la ville et se rendre à Xochimilco.
C’est là qu’on réalise la grandeur de cette ville de 22 millions d’habitants.
On voit très bien la pollution à l’horizon. Les autoroutes suspendues sont la
solution aux embouteillages. Elles sont chères, mais permettent de rouler. Les mexicains possèdent probablement les plus
grands drapeaux au monde.
Ils ont
aussi des trains électriques. Xochimilco signifie lieu de fleurs. La tradition
veut qu’on présente à toutes les femmes une belle rose. Cet endroit est le potager de la ville. Ici,
on cultive toutes les fleurs et légumes consommés à Mexico. On y trouve 13,000 trajineras,
des barges multicolores portant généralement le nom d’une femme (la nôtre Brenda)
qui sillonnent 189 kms de canaux.
Nous sommes
les premiers touristes, On doit traverser 6 barges avant d’arriver à la nôtre. Il
n’y a pas de moteur, c’est un gondolier qui la pousse, dans un canal d’une
profondeur de 1 à 4 mètres. C’est lent et c’est relaxant, tout un contraste
avec la circulation de la ville. Tout le long du canal, il y a des restaurants,
des dépanneurs et des centres d’horticulture.
Des
mariachis se promènent aussi en barque et abordent les autres barques au plus
grand plaisir des touristes. Des restaurateurs et barmans offrent aussi leurs produits
à partir de barques. Nous ferons une escale pour les toilettes dans un centre d’horticulture,
on y trouve de superbes bonsais.
Tout le
groupe s’essaiera comme gondolier, ce n’est pas évident. Le canal est d’une
rare beauté et d’une tranquillité absolue. Avec notre gondolier, une autre
personne est montée à bord avec une grosse valise. Nous pensions que c’était un
guide car il nous présentait toute l’historiques des lieux. C’était en fait un
vendeur qui nous avait ciblés.
Sur notre
retour, le trafic était plus important, on transporte toutes sortes de
marchandises sur ces canaux. On termine la croisière juste à temps. Les autobus
de touristes arrivent. Les autoroutes superposées sont très efficaces et esthétiques,
la preuve qu’on peut trouver de bonnes et belles solutions aux problèmes de
circulation.
Nous irons
visiter une partie du campus de l’Université de Mexico. C’est là que se trouve
le stade olympique des olympiades de 1968. Il prend la forme d’un sombrero et
présente une belle murale de Diego Rivera, illustrant les sports antiques et
modernes. Cette université est la plus
grande, 100,000 étudiants, et la plus ancienne de toute l’Amérique latine. Elle
a été fondée en 1553. La bibliothèque centrale est couverte de mosaique, illustrant
l’histoire du Mexique.
C’est un
lieu d’une grande quiétude, on y retrouve des beaux parterres, une belle
jeunesse, et des bassins ou se baignent des chiens deluxe. Nos chauffeurs nous
reprennent pour aller visiter la Casa Azul, maison bleue, le Museo Frida Kahlo.
Il y a une longue ligne d’attente à la porte du musée. Un préposé vient nous
demander si l’un de nous à plus de 60 ans. C’est notre jour de chance, les gens
de 60 ans et plus n’ont pas à faire la ligne.
La Casa Azul
est une très belle résidence ou est née Frida Kahlo et ou elle a passé une
grande partie de sa vie. Frida est née en 1907 et est décédée en 1954. C’était
une peintre autodidacte; la plus originale du Mexique. Elle a eu une vie très difficile,
la polio à 6 ans, qui lui laissera une jambe plus courte. Un accident de
circulation à 18 ans, ou elle se fera briser la colonne et perforer l’utérus,
ce qui la rendra stérile.
Elle a beaucoup
souffert toute sa vie et ça se reflète dans ses peintures. Un an avant sa mort,
on lui amputera sa jambe droite. Elle épouse le muraliste Diego Rivera à 22
ans. Diego est un coureur de jupons notoire. Frieda aura aussi ses aventures
avec des hommes et des femmes, particulièrement Léon Trotsky, l’Intellectuel et
révolutionnaire russe. Après 10 ans de
mariage, elle divorcera Diego, pour le remarier l’année suivante. Le musée
présente sa chaise roulante, ses corsets et les beaux ensembles de vêtement
surtout des pantalons qui camouflaient les imperfections de son corps.
Il y a des
superbes jardins, un petit casse-croute, et une boutique de souvenirs à l’intérieur
des murs, un très beau musée. On ira diner et visiter le quartier de Coyoacan.
C’est un très beau secteur avec de superbes maisons coloniales, de beaux
restaurants et boutiques. J’y dégusterai la meilleure bière artisanale à date
au Mexique, l’Artemiza.
C’est aussi
là que nous aurons une petite pensée pour Jean-Guy qui est resté au camping
pour superviser les réparations da caravane. On fera un toast à sa santé. Le
repas est excellent et les portions généreuses. Roger et moi dégusteront une calzone,
la meilleure pizza à date au Mexique. On se croirait en Europe, tout y est
parfait. Un superbe endroit pour aller flâner et se régaler.
On visitera
le centre du village, l’église est superbe, bien que sobre à l’extérieur. Le
symbole de Coyoacan est le coyote. On croise une superbe boulangerie ou je me
paie un beau gros pain de ménage.
Ce fut une belle et longue journée. Notre
décision de visiter Mexico en SUV était la bonne pour notre groupe. Je
recommande fortement pepesrv@prodigy.net.mx
pour camper près de la ville de Mexico, pour l’entreposage temporaire d’un VR
et pour le service de limousine. De plus, le camping est situé à 800 mètres du
centre-ville de Tepotzotlan. Deux jours de visite ne nous donnaient qu’un tout
petit aperçu de la ville de ses possibilités et de ses trésors. Mais c’était
assez pour tomber amoureux de Mexico. Je pourrais y passer des mois, même avec
son trafic monstrueux. C’est en général un havre de paix. A refaire et à savourer
tranquillement tout un hiver. Un beau projet pour nos vieux jours.
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