mercredi 7 février 2018

Voyage au Mexique, Mardi 6 Février 2018, Jour 98, Uruapan. Mexique.


Dès 9h, les deux soudeurs mexicains sont sur le site pour effectuer la réparation sur l’attache de la caravane de Jean-Guy. Ils se servent du poids de son camion avec un chain block pour stabiliser l’attache. Roger Lange et moi en profiteront pour aller se réapprovisionner en gaz propane.  On finira la matinée en visitant le site de l’hôtel.

L’entrée se situe au bas d’une colline et on y monte avec un long chemin de pierres. Il y a une belle affiche à l’entrée qui nous rappelle que nous sommes au pays du papillon monarque. On se rendra dans un des sanctuaires en début de la semaine prochaine.

L’hôtel est très joli et est juché sur une colline à l’entrée de la ville. La piscine est très belle mais l’eau est fraiche, La température descend à 10 degrés Celsius la nuit, nous sommes à 6,000 pieds d’altitude et le jour ça remonte à 28.

Les mexicains complèteront le travail en 2 heures. C’est très bien fait et ça permettra de terminer le voyage sans casse-tête. En après-midi, nous irons visiter  la chute de Tzararacua, à 16 km du camping, 800 mètres à pieds et 700 marches pour se rendre à sa base. Elle mesure 60 mètres de hauteur.

On peut descendre à cheval ou à pied. On optera pour l’exercice, le site est très beau. Surtout très propre, Il y a des poubelles tout le long de la descente. C’est une très belle chute qui nous fait penser aux films de Tarzan. Nous sommes les seuls visiteurs, c’est hyper relaxant. En consultant la brochure du parc, on réalise que durant la saison des pluies le débit est autrement plus spectaculaire. Un bien beau moment de communication avec Dame Nature.

Au retour, nous finirons ça dans la piscine. L’eau n’a pas beaucoup réchauffée mais elle est excellente pour nous rafraichir après 1,400 marches. Les mexicains sont toujours ébahis de nous voir se baigner en plein hiver.

Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. Autant la journée d’hier était exigeante, autant celle d’aujourd’hui était zen. On l’a réalisé en voyant arriver durant notre 5 à 7, nos voisins du camping de la Villa Corona. Un couple de la Colombie Britannique, de notre âge, dans leur petit camper. Ils étaient complètement exténués. On s’est dit que cela nous ressemblait pas mal, hier, et que demain ils péteraient le feu. Demain visite d’un petit village englouti par un volcan.














































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