Debout à 6h
et départ à 7h45 en autobus du parc, c’est aujourd’hui qu’on visite le Parc
Denali. Nous avions plusieurs options, mais ca reste un tour d’autobus. Trois
compagnies font le trajet dans le parc. Les autobus verts, les beiges et aussi
un petit bus pour les scientifiques, qui font un thème différent par jour. Il y
a 9 tours de différentes longueur et nécessairement prix. On optera pour le
plus long des autobus verts, et le plus adapté à nos gouts, capacités physiques
et budget. C’est aussi un tour simple. Un tour de 92 milles aller, 12 heures,
ou on doit apporter son lunch et son eau.
Notre guide
est un ancien militaire américain, qui fait ca depuis 17 ans. Très connaissant,
dynamique et un bon vulgarisateur. Tout compte fait, on aura fait le bon choix.
D’autres tours, surtout ceux des grands hôtels, sont plus hi-tech, avec un
guide du parc à bord, et beaucoup plus d’informations scientifiques. Quand on
part pour 12 heures, on veut que ce soit un peu relaxe. Les tours hi-tech par
contre peuvent localiser certains animaux grâce aux colliers et les mettre sur
écran dans le bus avec leurs caméras hautes résolutions.
Nous, on
doit faire un effort d’équipe pour localiser un animal, et crier au chauffeur
qui freine pour nous permettre de voir la bête. On doit la regarder,
photographier à partir de l’autobus. Pas question de sortir, il faut ouvrir les
petites fenêtres du bus et faire du mieux qu’on peut. C’est là qu’avoir une
super caméra avec stabilisateur d’images et lentilles professionnels qu’on verra une différence
dans les photos.
Les
animaux, ne sont jamais à la même distance et du bon côté du bus, donc on est
limité dans nos mouvements et vision. Ce que j’aime dans mon camion c’est que j’ai
tout l’espace pour moi. De plus dans les parcs nationaux américains, on doit
porter la ceinture de sécurité. Dans les 12 heures que durera le voyage, on
couvrira 300 kms. La route est pavée sur les premiers 14 milles. Ensuite, plus
on s’enfonce dans le parc, plus la route rétrécit, grimpe et redescend. Les
précipices sont impressionnants et il n’y a pas de garde-fous. Il y a plus de
70 autobus par jour qui font divers trajets, environ 6 font le plus long
trajet.
30% des
visiteurs annuellement verront le Mont McKinley. Il est tellement haut, 20,320 pieds, qu’il crée sa propre météo, donc
il est imprévisible. On en verra que le quart. Les arrêts sont fréquents, on
peut donc se délier les jambes et aller aux toilettes. Pour les toilettes c’est
ultra; avec des toilettes pour homme avec seulement des urinoirs, genre machine
à saucisses, tu entre d’un côté, passe aux urinoirs et sort de l’autre côté.
Sur le
voyage, les gens peuvent débarquer et embarquer dans un prochain bus comme ils
le veulent, à part quelques restrictions dans le territoire des grizzlys. Il y
a des bus pour les campeurs, avec section bagage pour les gros sacs à dos. On
peut aussi faire l’aller-retour ou une seule direction à vélo de montagne. Faut
toujours rester sur la route et surtout passer le coin de grizzlys sans prendre
de pause.
Pour les
VR, il y a des terrains de camping sans services, il faut y aller au moins
trois jours, maximum 14 et ne pas se promener avec son véhicule, faut prendre
le bus. On entre et on sort avec les VR. Deux arrêts avant la fin du trajet se
trouve le Centre d’information Eielson, un centre ultra moderne qui est aussi
le point de contrôle des visiteurs. Un dispatcher, s’assure que tous les visiteurs
qui se rendent jusque-là ressortent du parc. Il garde un compte des entrées et
sorties. Il y a des bus aux 15 minutes à ce point et le dispatcher s’assure de
les remplir avec les gens qui retournent.
Avec la
température plus fraiche et nuageuse que nous avons. Ce sera plus facile de
voir des animaux. Ils bougent plus lorsque c’est plus frais. Le parc compte 39
types d’animaux et 169 variétés d’oiseaux. Le but, c’est de voir les 5 plus
gros : orignal, caribou, grizzly, loup, chèvre de montagne. On les verra
tous, excepté moi qui n’a pas vu le loup.
Dans la
section grizzly, on met des clous dans les pancartes, car les ours les
bouffaient, maintenant ils s’en servent pour se gratter. On verra une multitude
de caribous qui perdent leur fourrure d’hiver à ce moment, des chèvres de
montagnes agrippées sur le flanc d’une montagne pour se protéger des prédateurs.
On croisera 2 grizzlys, et deux orignaux dont un male avec un très gros
panache. On verra aussi des ptarmigans, l’oiseau qu’on appelle chicken. Et
certains verront le loup. Le chemin est assez étroit, et rustique, on
traversera 2 petites rivières, et on verra des gros précipices d’assez près. C’est
alors, qu’on réalise que c’est une bonne idée de ne pas laisser aller des véhicules
privés sur cette route.
Malgré la
température et le fait qu’on sera dans le club des 70%, il n’en reste pas moins
que c’est un superbe parc, gigantesque. Les photos prises ne montrent pas la
grandeur et beauté du parc. Ne pouvant sortir du bus, nous empêche de faire de
belles photos Une belle randonnée à faire en vélo, à condition de ne pas
croiser de grizzly. On reprend la route demain, direction Anchorage.
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