Nous avons
passé une bonne nuit, bien qu’on soit campé dans le stationnement du Walmart,
le magasin ferme à 23h, donc c’est tranquille toute la nuit. C’est aussi
tranquille à 7h du matin lorsqu’on ouvre de nouveau. On n’est pas habitué de
faire notre épicerie de si bonne heure. Mais c’est excellent, les comptoirs
sont bien remplis et il n’y a pas trop de clients. On remarque que dans le
personnel, il y a beaucoup de femmes de groupes ethniques.
La nuit a
été fraiche, aux environs de 7 degrés Celsius, on doit mettre le chauffage en
se levant. À 10h il faisait déjà 18 degrés et ca montera jusqu’à 25. Une autre
belle journée ensoleillée.
On visitera
le Wanuskewin Heritaqge Park, dédié aux indiens des plaines. Le nom veut dire
Vivre en Harmonie. C’est une magnifique batisse, avec galerie d’art, expositions
thématiques, restaurant, salles de conférences et boutique cadeau. Tout est épuré
et de grande qualité Pas de souvenir Made in China ici. A part nous, il y a
plusieurs classes d’écoliers du primaire. Il y a un programme très élaboré pour
les écoliers, Jeux, tir à l’arc, histoires et ils peuvent même coucher dans les tipis.
Il y a
8,000 ans, lorsque les glaces se
retirèrent, les autochtones commencèrent à fréquenter le site. C’est un site
archéologique de premier ordre. Tout y est et dans un diamètre très restreint.
L’Université de la Saskatchewan y a 21 sites
archéologiques. Dans leur recherche pour des vestiges, les archéologues
procèdent de la même facon que les indiens le faisaient il y a des milliers d’années.
Ils regardent le site et choisissent une bel espace pour installer leur tente,
et ca semble marcher à tout coup. L’homme moderne a les mêmes goûts que l’homme
primitif quand il s’agit de se trouver un beau spot de camping.
On y a aménagé 6 kms de sentiers pédestres, ce
qui nous permet de vivre en profondeur le site. On marche exactement les mêmes
sentiers que les bisons. Il y a deux sauts de bisons sur le site. On peut en
admirer un du bas de la falaise. En fait, la facon de procéder des chasseurs
était qu’un des indiens se déguisait en petit bison. Il s’enduisait de graisse
de bison, se couvrait d’une peau et tenait des cornes de bison au-dessus de sa
tête. Il imitait les gémissements d’un petit bison. La société des bisons est
matriarcale, donc les femelles bisons allaient au secours du petit bison. Il
faut aussi dire que les bisons n’ont pas une bonne vue. Ensuite, d’autres
chasseurs leur faisaient peur pour que le troupeau panique et saute dans le ravin.
La prairie
n’a pas d’arbre, seulement des plantes
et du fourrage y pousse, car le bison s’y
roule et y mange constamment. Les pentes du ravin sont par contre pleine d’arbres
de différentes grandeurs et grosseurs qui poussent tout croche sur la pente du
ravin. Les bisons en sautant dans le ravin, s’empêtraient dans les arbres et
buissons, culs par-dessus têtes, ce qui facilitait la tache aux chasseurs pour
les achever. Méchant bordel quand on visualise ca du bas du ravin.
Dans la
plaine, il y a un seul rocher, très doux, car au cours des siècles des milliers
de bisons s’y sont frottés.
On marchera le sentier que les bisons
prenaient pour aller boire dans la rivière et se rouler dans la boue pour se
protéger des moustiques.
Ce coin de
la Saskatchewan a été habité par des Doukhobors qui y sont venu en 1899, pour y
trouver un endroit ou ils pourraient pratiquer leur religion en toute liberté.
En passant devant le village de Delmas, on a eu une pensée pour notre ami Jean
Roy qui y a habité une grande partie de sa vie.
En arrivant
à la frontière de L’Alberta, on manque de peu la fermeture du bureau de
tourisme, on y fera une pause pour souper et ramasser quelques brochures, dans
la boite extérieure qui dépanne les visiteurs qui passent en dehors des heures
d’ouverture. Marc, nous contacte, il installera une petite carte routière pour
montrer notre parcours. En lisant le blogue, vous pouvez y accéder en cliquant
sur le coté droit du blogue sur l’item Ou sommes nous. On apprécie beaucoup son
soutien technique, sans lui, il n’y aurait pas de blogue.
On s’arrêtera
finalement en Saskatchewan dans la ville de Lloydminster. Une journée normale
de voyage, on vise généralement 500 kms par jour et on enlève 100 kms par visite
ou activité. Donc 500 moins 1 visite et 1 activité égale 300 kms. On a parcouru
308 kms. Demain on entre en Alberta.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire