Pour notre
dernière journée à Edmonton, j’irai voir des musées qui n’intéressent pas
Claudette, elle en profitera pour relaxer et préparer la caravane pour notre
départ de demain. Le musée de Leduc 1 Energy Discovery Center, est un très beau musée, développé avec l’aide des
grandes pétrolières. On y présente très bien l’industrie et surtout l’histoire
de Leduc.
En 1947, le Canada importait 90% de son pétrole. Après le succès de Leduc, l’industrie pétrolière commenca à explorer le nord de l’Alberta. On
y a découvert de nombreux champs pétroliers. Cela a permis au Canada de s’acheminer
vers l’autosuffisance en matière de produits pétroliers.
Dans le display, Nexen Devonian Express, on entre dans la plus grosse
foreuse du monde, et on descend 5,000 pieds (1,750 m) à travers toutes les
couches de roches qui représentent 375 millions d’années, avant d’arriver au
pétrole. Le display lumineux, montre les ressources pétrolières de l’Alberta. C’est
hallucinant, Il y a les sables bitumineux dans le nord, de l’huile, du gaz
naturel et finalement du charbon.
Avec la découverte du pétrole, l’Alberta a maintenant 2 récoltes, les
céréales et le pétrole. 20% des sables bitumineux peuvent être récoltés au niveau
de la surface du sol. Autrefois, les indiens s’en servait pour colmater leurs
canots d’écorce. L’autre 80% doit être extrait par des puits. On doit réchauffer
les sables pour en extraire le pétrole. A 10 degrés Celsius, les sables
bitumineux sont aussi durs qu’une rondelle de hockey. J’en rapporte un morceau.
Le Canada compte maintenant la 3 ième réserve mondiale de pétrole.
Le Reynolds- Alberta Museum raconte l’histoire du transport routier,
aérien de l’agriculture et de l’industrie de l’Alberta. Beaucoup de belles et
grosses machines. Le musée est jumelé avec le Panthéon de l’Aviation du Canada.
Le tout a débuté avec Stan Reynolds, un homme d’affaire et un pilote au
sein de l’Aviation Royale Canadienne
durant la 2 ième Guerre mondiale. A son retour, il ouvre un garage et vend des
voitures qu’il reconstruit. En 1946, les manufacturiers d’autos rationnent
leurs concessionnaires, 2 voitures par mois. Stan est un petit vite, il va
chercher des autos en Ontario et les revend en Alberta. Il vend aussi des
équipements de ferme. Il prend n’importe quoi en échange. Un client lui apporte
une auto Overland de 1911 en échange sur une auto 1947, et on est en 1948. C’est
alors que Stan commence sa collection. Il a encore le modèle 1911, et il est au
musée remonté à neuf. Les fins de semaines, il se promène avec sa famille dans
les campagnes et achète des vieilles pièces d’équipement. Lorsque ses camions
livrent des machines agricoles, ils ne reviennent jamais vides. Avec le temps,
il accumulera 2,000 camions et autos, 1,500 tracteurs, 5,000 équipements de
ferme, 20 motos, et 50 avions. Son musée est situé voisin de l’aéroport. En
1992, il offre sa collection au gouvernement de l’Alberta Ce dernier en prend
seulement une partie, les plus belles pièces et les plus rares. Tous ces
équipements sont restaurés localement.
Stan réalisera son rêve qui était de préserver ces vestiges pour les générations
futures. C’est aujourd’hui que j’ai
appris la définition d’un HP; le cheval qui tire 165 lbs sur une distance de
200 pieds en une minute. Le complexe est tellement grand que l’on offre le
service de limo pour les gens qui ne veulent pas le marcher. J’ai marché plus
de 10 kms aujourd’hui.
Le Panthéon de l’aviation au Canada est un très beau musée qui reconnait
plus de 200 personnes qui ont contribués significativement à l’histoire de l’aviation.
Dont plusieurs militaires, certains de ces militaires servaient encore quand je
me suis enrolé en 1964. Les membres intronisés ont leurs biographies et la
raison de leur intronisation sur de grands panneaux. Ce sont des histoires
extrèmement intéressantes. Le hangar
compte 22 avions. Plusieurs autres modèles, des chasseurs en particuliers sont
exposés dehors. On trouve aussi un secteur avec des gros équipements de
construction.
Une journée intéressante qui explique bien l’Alberta. C’est notre
dernière journée à Edmonton. Ce qu’on en retient, c’est que c’est une ville
très industrialisée, beaucoup de gros équipements, beaucoup de beaux et gros
pick ups. Et finalement beaucoup de femmes dans des emplois non-traditionnels.
L’essence est à 1,04,5$ le litre. Demain on quitte pour le nord.
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