Whitehorse
est apparue durant la ruée vers l’or du Klondyke en 1898 quand des milliers de
chercheurs d’or sont partis de Skagway en Alaska, en grimpant la Chilkoot Trail
pour enfin arriver à Whitehorse.
D’ici, ils
pouvaient prendre la rivière Yukon, qui a un bon courant et se rendre à Dawson
City, quelques 900 kms de navigation. Ils s’est construit plus de 7,000
embarcations de tous les genres et plusieurs sombrèrent dans les rapides au
nord de Whitehorse.
Eventuellement
le bateau à roues d’aube pouvait faire le trajet en 2,5 jours et le retour
contre le courant en 5 jours. La ruée vers l’or a duré 5 ans. La ville de Whitehorse vit maintenant de
tourisme et est le siège du gouvernement du Yukon. C’est la troisième région bilingue
au Canada après le Québec et le Nouveau-Brunswick.
C’est une
belle ville d’environ 33,000 habitants l’été et de 27,000 l’hiver. On y trouve
un immense centre d’information avec des brochures en francais, allemand et
nécessairement en anglais. Un bon système Wifi et un grand stationnement pour
les VR.
Je croise
aujourd’hui, l’ultime, en fait de camion pour tirer une caravane à sellette,
monté de 2 superbes kayaks et un système hydraulique pour les descendre. Dans la ville, on voit encore de vieilles
maisons de l’époque de la ruée vers l’or ainsi que beaucoup de murales pour
égayer et déguiser les derrière des magasins.
Beaucoup de
boutiques de souvenirs, avec toutes leurs particularités, une boutique expose
des épingles à linge signés par les visiteurs. Assez original comme idée et
surtout pas cher et pratique. On découvre tous les genres de campeurs, un
Allemand en particulier qui fait le tour du monde traine son bois de chauffage
de facon originale. Sur sa caravane, il y a une mappe monde qu’il colore à
mesure qu’il visite. Il y a des gens qui voyagent en vélo, motos, et sac à dos.
Un petit
tramway traverse la ville en longeant la rivière Yukon. Ce qui était un
chantier naval dans le passé est en train de se développer et une des bâtisses
sur le bord de la rivière est le centre culturel autochtone. Il y a beaucoup de
célébrations cette semaine, on ira surement y faire un tour.
La ville a
une belle petite légion, le président, Darcy Grossinger, une armoire à glace,
avec le look prospecteur des années 1898, est un hôte charmant. Il est le neveu
de mon camarade Yves Grossinger, mon collègue dans la campagne du coquelicot.
Nous allons y prendre une bière avant d’aller souper dans une petite bicoque du
coin renommé pour son saumon et ses cotes levées. Le resto s’appelle le
Klondyke Ribs and Salmon, il y a toujours une ligne d’attente, mais leur motto
est: L’attente vaut de l’or. J’avais une invitation en banque depuis la fête
des pères et c’est ce soir que ca servira.
C’est un
restaurant typique du Yukon avec des
portions immenses. On dinera à la même table qu’un couple d’Edmonton qui
ont perdu leur petit fils en Afghanistan et un couple de fermiers mennonites de
Steinbach. Leurs ancêtres sont arrivés
avec le premier groupe en 1872. A part le bénédicité qu’ils disent avant
le repas; ils ont fait beaucoup de chemin depuis l’arrivée de leurs ancêtres.
Ils ont une ferme, maintenant gérée par leurs 3 fils, 1,000 vaches laitières.
Nous avons des invitations à les visiter, mais malheureusement, nous ne passerons
pas là sur le retour.
En résumé
le repas était gargantuesque et ultra délicieux. Le dessert était aussi
écoeurant, mais on l’a tout de même bouffé. Beaucoup de marches à venir pour
bruler tous ces calories. Comme on ne pouvait aller se coucher après ce repas
et qu’il fait clair jusqu’à minuit, nous sommes allés marcher et voir les sites
que nous visiterons probablement demain. Le site du SS Klondyke, le plus gros
bateau à roues d’aube construit au Yukon, le Yukon Museum of Transportation et le Musée Beringia, qui recèle que quelques
mammouths. Tout est à l’intérieur de
quelques kilomètres, c’est très différent des grandes villes. Une très belle
journée.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire