lundi 26 août 2019

Voyage à Terre-Neuve-et-Labrador, Lundi 26 Aout 2019, Jour 61, Argentia, Terre-Neuve.


Nous nous préparons à prendre le traversier, nos sacs pour la nuit sont faits, le ménage dans la caravane aussi. On se débarrasse de tout ce qu’on peut perdre de vieux aliments dans le frigo. La caravane passera une vingtaine d’heure dans la calle du traversier et on doit fermer le propane, ce qui affectera le frigo. Je prépare les cartes pour la partie North Sydney à Saint-Jean. On fait toutes les poubelles et on est enfin prêt à passer au vidange et au remplissage d’eau pour se rendre au traversier.

Le téléphone sonne, changement de plan, le traversier ne partira que demain à 11h. Il y a une tempête dans le golfe Saint-Laurent et toutes les traversées pour Terre-Neuve sont annulées. Ici on ne sent rien, c’est un beau soleil avec une petite brise tout ce qu’il y a de plus normal. Dernièrement on rapportait que les ouragans se formaient plus au nord dans l’Atlantique dû au réchauffement des eaux.

Pour nous, ce n’est pas un problème car nous sommes déjà stationnés dans l’overflow du camping. Le camping est plein, quelques touristes et beaucoup de travailleurs, Il y a un gros projet de construction d’une plateforme pour une compagnie pétrolière tout près d’ici. Mais pour les gens qui pensaient prendre le traversier directement c’est un problème. Lorsque je vais payer pour une journée additionnelle, il y a des naufragés qui arrivent. Un petit couple en moto, a dû acheter la dernière petite tente, de la ferronnerie locale pour se loger ce soir. Les motels de la ville ont refusé au moins 50 demandes.

Le traversier est au port, on peut le voir du camping. C’est un gros bateau et c’est la première fois en au moins 4 ans qu’il ne part pas. On décide d’aller se promener en ville. C’est une ville d’irlandais, l’église catholique est la plus grosse et la plus belle. Il y a un groupe de gens venus d’Irlande, du même village qui a peuplé Placentia, il y a 300 ans. Leur premier arrêt, le cimetière pour voir s’ils y ont de la parenté.

La ville s’annonce en anglais et en français. Il y a beaucoup d’espace pour les bateaux, de beaux petits ports intérieurs. La plage est belle avec de grosses pierres ou on faisait sécher la morue il y a quelques centaines d’années. On marchera la promenade de bois sur le bord de la mer.

Finalement, une journée relaxante, on essaie de se mettre à date dans notre lecture de la Presse. On espère que ça se passera bien demain. Généralement après une grande journée de vents, il y a un swell, c’est-à-dire des vagues qui continuent. On a vécu cette situation en traversant à Saint Pierre et Miquelon. Et une bonne partie des passagers ont été malades. Comme cette traversée est 10 fois plus longue, nous garderons notre cabine, au cas ou Claudette serait malade. En général, elle regarde le bateau et elle a le mal de mer.

Donc départ demain pour la Nouvelle Ecosse si Dieu le veut.  



























1 commentaire:

Fred Lawrence a dit...

ça brasse dans le coin, ce n'est pas drôle sur un traversier quand il y a des vagues, je me souviens de quelques voyages à Corwallis. On partait de St-Jean NB jusqu'à Digby NE c'est le plus long trajet que j'avais fait en bateau je n'avais pas été malade mais beaucoup d'inconfort.

Bon retour

Salutations à Claudette le secret pour ne pas être malade c'est de manger souvent à petite dose surtout cèleri biscuit soda c'est mon père le marin qui m'avait conseillé ça