jeudi 29 août 2019

Voyage à Terre-Neuve-et-Labrador, Mardi 27 Aout 2019, Jour 62, North Sydney, Nouvelle-Écosse.


Nous sommes debout pour 6h, on a déjà préparé nos sacs pour le bateau ainsi qu’un sac de breuvages et de choses à grignoter. On vide les réservoirs d’eau noire et d’eau grise pour ensuite remplir celui d’eau claire. Nous sommes au traversier pour 8h.

Comme vétéran, j’ai droit à des rabais et on vérifie mes cartes pour confirmer que je suis bien un vétéran. Des rabais s’appliquent aussi aux compagnies aériennes. Ensuite, c’est le lavage du véhicule, des préposés avec de gros boyaux, type camion d’incendie, t’arrosent. Le but c’est de ne pas apporter de terre sur le continent pour ne pas affecter la culture de la pomme de terre.

Il est 10h et nous somme sur le point d’embarquer. Le téléphone sonne et c’est un message enregistré du la compagnie maritime, qui nous annonce que le départ est remis à 15h. Comme la traversée dure 16 heures, cela rapporte notre arrivée à 7h30 demain matin au lieu de 3 h du matin. Cela donnera aussi le temps à la mer de se calmer. Et c’est beaucoup plus facile de débarquer d’un bateau le matin que dans le milieu de la nuit. Pour nous c’est un moindre mal de débarquer à 3h du matin. on se stationne dans le port et on retourne se coucher. Mais pour les motocyclistes, c’est plus problématique. De toute façon cela arrange tout le monde, le capitaine s’amarrera à la clarté et nous commencerons une nouvelle journée normalement.

Nous avons une bonne provision de grignotine, de lecture et de breuvages et des gravol que Claudette prendra aux 2 heures. La gare maritime est très belle et moderne. Toutes les motos seront attachées individuellement Notre cabine est plus petite que notre caravane mais très confortable. Nous sommes deux dans une cabine pour 4, et c’est très bien ainsi. Les cabines pour 2 personnes partent très vite et comprennent un téléviseur. Nous sommes parmi les chanceux car la majorité des gens dormiront sur des fauteuils.

Le bateau est moderne et tout est fonctionnel. La salle à manger est très belle. Il y a toujours la boutique cadeau, un grand salon avec un musicien, une salle d’internet, une bibliothèque avec des fauteuils masseurs.  Les escaliers sont bien identifiés et le bateau compte 10 étages. Pour les consignes de sécurité, les passagers doivent aller les écouter sur des écrans un peu partout sur le bateau. J’irai les écouter et vérifier ou sont les canots de sauvetages. On fait d’ailleurs une procédure semblable mêmes dans les hôtels, on vérifie toujours ou sont les sorties de sécurité.

La traversée sera difficile, ça brassera. Le grand salon est au 7 ième étage et l’eau des vagues atteindra les fenêtres. J’irai souper au buffet et je me remplirai l’estomac pour ensuite aller roupiller dans notre cabine. A un moment donné, le capitaine avise tous les passagers de rester assis. Même si les corridors sont larges, en marchant on a l’impression d’être en état d’ébriété, on se promène d’un mur à l’autre. Le bateau plonge comme une chaloupe et frappe les vagues avec fracas. Ça brasse tellement que le réservoir d’eau fraiche de la caravane se videra de moitié. Il y a une petite soupape de sécurité qui permet de laisser sortir le trop plein. L’effet des vagues fera sortir l’eau par cet endroit.

Tout le monde est bien heureux de débarquer mercredi matin à 7h30. Claudette n’a pas été malade, mais est un peu buzzé avec son cocktail de gravol. Nous sommes entre deux tempêtes et nous reprenons la route vers le Québec.









































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